Pauline Rouyer – franco suisse
J’ai commencé à prendre mes premières photos vers l’âge de cinq ans avec un petit appareil photo offert par ma tante. Avec ce « jouet », je commence à capturer ce qui m’entoure de ma petite hauteur d’enfant.
Née dans les Vosges, j’ai grandi ensuite dans le sud de la France… J’ai toujours aimé être dans la nature, c’est là que je me sens bien. Très vite, j’ai eu envie de partir explorer les grands espaces, je rêvais des terres enneigées des pôles, en lisant les récits de Jean-Louis Etienne, et l’océan me fascinait à travers les expéditions de Cousteau. De la Norvège, de l’Islande aux côtes australiennes, des montagnes suisses, jusqu’à l’océan du Finistère sauvage, ce sont les paysages et la connexion avec ces lieux qui m’inspirent. J’aime photographier ces espaces et aussi les êtres qui s’y trouvent, apparaissant parfois tout petits ; leur corps se fondent dans la nature, comme une danse.
J’ai expérimenté aussi le sténopé (pinhole photography), une technique artisanale basée sur le principe de la camera obscura. Ce précédé permet de « fabriquer » des images avec une part de hasard au moment de la prise de vue. En m’inspirant des sténopés créés par Peter Olpe, j’ai bricolé ma petite boîte à photos.